Un lecteur nous écrit :
« Je me permets de vous contacter suite à la publication d’un avis par le comité consultatif national d’éthique sur les questions éthiques liées à l’extension de la vaccination aux personnes mineures. Le CCNE remet notamment en question l’éthique "de faire porter aux mineurs la responsabilité, en terme de bénéfice collectif, du refus de vaccination d’une partie de la population adulte". Alors que le gouvernement a décidé de ne pas tenir compte de cet avis dans sa décision d’étendre la vaccination aux adolescents ne serait il pas important de mettre en avant sur votre site les problématiques éthiques soulevées par cette décision s’apparentant à une forme de discrimination envers les mineurs et donc à de l’âgisme ? »
Il nous a donc paru utile de relayer ce courrier et les éléments concernés.
La page du site du CCNE consacrée au sujet : https://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/enjeux-ethiques-relatifs-la-vaccination-contre-la-covid-19-des-enfants-et-des-adolescents
L’avis à télécharger : https://www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/enjeux_ethiques_relatifs_a_la_vaccination_covid_08.06.21_0.pdf
On y constate que la question n’est pas en effet tant celle de la politique de vaccination que celle liée à l’âge, sur deux aspects : utiliser les mineurs, qui sont peu concernés, et n’ont pas leur avis à donner, pour obtenir un effet sur l’ensemble de la population ; le faire potentiellement en rendant ça obligatoire, donc en imposant cela aux mineurs… comme on ne l’impose pas aux adultes. Ajoutons que le CCNE souligne qu’on n’a aucun recul sur de potentiels risques des vaccins sur les enfants.
Il souligne également que le gouvernement n’a tenu aucun compte de son avis.
Un avis, demandé, existant… et dont il n’est pas du tout tenu compte. Il semble bien en effet qu’une fois de plus la problématique de l’âgisme n’est non seulement pas pensée, mais même pas perçue...